Mon histoire avec les alfajores
Publié par Paloma dans Histoire le 31/08/2023 à 18:38
Bonjour à tout ceux qui prendront le temps de lire cet article !
Je m’appelle Paloma, et pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis la fondatrice d’Alfa Biscuits.
Aujourd’hui, je profite de cette journée mondiale du blog pour vous parler un peu plus de moi et de mon histoire avec les alfajores.
Il y a quelques jours sur Instagram je vous ai demandé de me poser toutes les questions que vous vous posiez à ce sujet. Je vais y répondre maintenant !
Tout commence avec mes grands-parents maternels qui voyagent depuis Lima au Pérou, jusqu’à Paris où ils tombent amoureux… de la ville ! Ils décident d’y rester et de faire leur vie là-bas.
Ils ont 3 beaux enfants : mon oncle, ma mère et ma tante qui grandissent en parlant espagnol à la maison et en apprenant le français sur le tas, à l’école.
Ma grand-mère avait l’habitude de leur préparer des plats péruviens avec son livre de recette, et un jour… quelqu’un décide de tenter la recette intitulée « Alfajores con Manjar Blanco », recette que faisait déjà mon arrière-grand-mère mais qui n’avait pas encore été cuisinée depuis l’arrivée en France de mes grands-parents. Les historiens de la légende familiale ne s’accordent pas sur l’identité de la première personne à en avoir cuisiné à cette époque.
Tout le monde adore, évidemment, et tous les membres de la famille commence à apprendre à en faire, sous l’œil avisé de la matriarche (ma grand-mère pour ceux qui n’ont pas suivis). La recette devient rapidement un incontournable de tous les anniversaires, fêtes de fin d’année et autres repas festifs.
Puis la génération d’après vient au monde, c’est-à-dire, mes sœurs, mes cousin.es et moi. La tradition se perpétue et chaque anniversaire connait son plateau d’alfajores péruviens.
Les biscuits commencent à avoir de plus en plus de succès auprès des amis invités aux anniversaires et aussi auprès des parents de ces amis. Mais personne ne veut révéler la recette en dehors du cercle familial. A tel point que des amis de mes parents ont essayé d’en faire pendant le premier confinement avec des recettes trouvées sur internet mais sans jamais réussir à faire les mêmes que nous ! (cf commentaire ci-dessous que vous pouvez retrouver sur notre site internet).
En parallèle je suis des études d’ingénieure en agronomie/agroalimentaire. Ma mère commence à parler de façon très légère d’ouvrir un salon de thé pour y vendre ses alfajores que tout le monde nous demande et moi j’y vois une super opportunité. Alors je ressors le livre de recette de ma grand-mère (celui du début de l’histoire), j’apprend à les cuisiner avec ma mère et je commence à les faire goûter à d’autres personnes : camarades, collègues de stage, … Tout le monde aime et veut la recette. Mais je garde le secret parce que maintenant j’ai une idée derrière la tête et je la garde bien au chaud pour quand je serai diplômée !
Juin 2020, je suis officiellement diplômée. Je cherche un premier emploi mais le COVID ne me facilite pas la tâche. Je vous raccourcie un peu l’histoire mais les circonstances font que finalement je décide de concrétiser mon idée, devenu un rêve au fil des années, un peu plus tôt que ce que je me l’étais imaginé. Et finalement c’est pas plus mal !
7 décembre 2020, le site alfa-biscuits.com est officiellement en ligne et les premières commandes tombent. Je me rappelle me sentir dépasser par la quantité à produire, y avoir passer la journée et avoir l’impression de ne pas avancer. C’était la première fois que j’en faisais autant, avant ça c’était juste une pâte, un petit plateau pour mes proches et c’est tout. Là, pour la première fois il a fallu enchainer les fournées, utiliser plus de matériel, anticiper, gérer plusieurs choses en même temps.
Heureusement, en quelques mois j’étais beaucoup plus à l’aise, et avec le même matériel j’ai rapidement été capable d’en produire 3 fois plus que ce jour-là.
Aujourd’hui, j’ai toujours parfois ce sentiment d’être débordée, de pas réussir à gérer, d’avoir trop de choses à penser et à surveiller pour que cette entreprise grandisse. Mais à chaque fois j’apprend et, comme pour ma première production, je prends mes marques, mes repères et je deviens plus à l’aise et plus efficace. Petit à petit en essayant de prendre une chose après l’autre.
Alfa Biscuits ressemble aujourd’hui à ce que vous connaissez de cette entreprise, mais ça ne va pas s’arrêter là car je compte bien faire goûter ces délicieux alfajores qui valent le détour à beaucoup plus de monde et vous faire découvrir, à travers eux, un peu de la culture péruvienne !
Si vous avez lu jusqu’au bout je vous en remercie infiniment ! N’hésitez pas à me laisser un message sur Instagram pour me le dire ????
Je vous souhaite un très belle (fin de) journée et je vous dis à très bientôt dans un prochain article !
Paloma